<p><b>Marie Bardiaux-Vaïente</b> obtient en 2015 un doctorat en Histoire contemporaine et politique. Cette thèse co-dirigée en Histoire du Droit est intitulée <i>Histoire de l’abolition de la peine de mort dans les Six pays fondateurs de l’Union européenne</i>. Scénariste de bande dessinée depuis 2011, militante pour l’abolition universelle de la peine de mort et féministe, elle témoigne de l’ensemble de ses diverses préoccupations et passions à travers son activité d’autrice, comme en témoignent <i>La Guillotine</i> (Eidola), <i>Fille d’Œdipe</i> (6 Pieds Sous Terre), la collection « Les Reines de sang » (Delcourt), ou lors de sa direction éditoriale du collectif <i>Féministes</i> (Vide Cocagne). Aux éditions Glénat, elle retrace le parcours de Robert Badinter dans <i>L’Abolition</i>, puis s’attèle au procès d’Adolf Eichmann dans <i>L’Enfer est vide, tous les démons sont ici.</i> Dans la collection « Ils ont fait l’Histoire », elle a écrit le scénario de <i>Talleyrand</i> (2021), avant que ne paraisse <i>Atatürk </i>en 2023. Ce dernier album met en lumière la figure politique de Mustafa Kemal, premier président de la Turquie. En 2024 avec Gally, elle aborde le fonctionnement du Conseil Constitutionnel puis sort <i>Bobigny 1972 </i>un album puissant qui revient sur un procès historique, préparant le terrain à la loi Veil.</p>